1. |
Prélude
03:34
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2. |
Étoile à tribord
04:45
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D’aussi loin que je vois tu reluis, mais fuis
Lumière qui scintille dans les ténèbres
Fantaisie gardienne de la nuit
D’est en ouest, je navigue et recherche flammèche
D’un marteau qui frappe sur l’enclume
Étincelle, guide la flèche
Ramons tous ensemble! Cap vers le nord!
Puisse-t-on
Braver la tempête et la mort!
Je n’oublie d’où je viens où je vais
Peu m’importe le sens, aucun regret!
Elle possède en son sein une promesse céleste
L’océan est venin dans mes veines
Bateau offrande bien modeste
Vagabond sur la terre, roi en mer, vipère
Serpent gloire et mort à l’horizon
Cheval de mer, spectre éphémère
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3. |
Pacifica
02:54
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Tous les matins quand je marche et te vois
J’aimerais bien être près de toi
Mais il y a tout ce monde entre nous
Pourquoi les gens sont-ils si fous
Libre comme l’air je suis à présent
Mon âme chante en te voyant
Parfois je pense partir loin d’ici
Seule cette idée donne sens à ma vie
Quelle voie percera ton mystère!
Si mon regard se heurte en cette chimère!
Mais comment pourrais-je venir en aide!
C’est la voie afin de vivre et renaître!
Je garde mon cœur pour elle!
J’attendrai patiemment!
Car nulle n’est comme elle!
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4. |
Jo le viking
04:03
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Prendre son envol pour sauver son honneur!
Seul le courage non la peur!
Vous mènera au sommet dans ce voyage
Montagnes éloignées aux cimes et nuages
Choisir son chemin et garder l’œil ouvert!
Seule la pureté non la guerre!
Défiera l’océan et les forêts
Volera dans le ciel seule, mais en paix
Toi qui n’es qu’une flamme !
De qui je m’éprends jusqu’à en perdre le nord!
À grand coup de rame!
Ayant pour guide! Seule cette étoile à tribord!
À l’affût aux aguets!
Entre la vie et la mort
Seul, mais en paix
Je dérive vers l’ouest tempête ou miroir
L’énigme la clef ce tiroir
Lieu de l’union de la lune et du soleil
Belle illusion, mais sans pareille
Si je meurs à la fin ce sera en lion
Au revoir bergers et moutons
À l’aube de ce jour nul or vulgaire!
L’aurore est la perle de cette mer !
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5. |
Tournesol
04:43
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Voici une histoire parmi tant d’autres
On se demande si c’est bien la nôtre
Bourgeons, doutes au vent du sud
Ce printemps écloront en certitude
C’est un peu comme un rêve en noir et blanc
On se retrouve au beau milieu d’un champ
Fleurissent plantes en fleurs rougeâtres
Ornement puis cristal de ce théâtre
Un tourbillon élixir, pour le meilleur et le pire
Jette-moi ton sort, petite fleur d’or!
Puis arrivent l’été et sa clémence
Les dés semblent être jetés à l’avance
Pèlerin d’un sentier céleste
Chemin de la folie puis de sagesse
À l’automne où se fanent toutes les fleurs
Les feuilles elles tombent à leur meilleur
Sentinelle butine le ciel
Cherche divin nectar, lune de miel
Toi l’unique fleur d’espoir!
Éveille le soleil
Lumière de l’histoire
L’aube d’une lueur glaciale
Obscure merveille
Pierre philosophale
Quand l’hiver se pointe et ses grisailles
Ce grimoire, lui, nous mène aux retrouvailles
Engourdi par le vent du nord
Faune, flore, nostalgie et plus encore
Voici une histoire une façade
De l’abeille la fleur leur mascarade
De l’antique prélude dans les cieux
De chemins épineux à cent mille lieues
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6. |
Révolution
03:55
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Jour qui m’est et me semble déjà vu
De peur refuse ce regard révolu
Et pour qui plaint la délivrance
Cette seconde embrase sa mouvance
L’heure où je quitte cette mer bleue
Un silence me brûle à petit feu
Et pour qui craint la réaction
Cette minute me semble tourner en rond
Douze choix! Pour qui doit!
Ces jours sont révolus à présent!
Nous renverserons fous et tyrans!
Le lendemain cette force détruit
Toute chose qui entrave son produit
Et pour qui plaint son intuition
L’aiguille bouge sous le feu de l’action
Si ce vacarme polarise élément
Que l’avant-garde lance le mouvement
Pour qui ne craint cette vision
J’appelle aux armes, vive la révolution!
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7. |
Neige éternelle
04:28
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Comme celles qui nous semblent si certaines
À l’instant partent et reviennent!
Ce regard, elle le sait, il est pour elle!
Cette montagne aux cimes éternelles!
Dis -moi une chose qui en vaut la peine!
Parle-moi d’amour et non de haine!
Et peut-être lirons-nous enfin l’avenir
Et peut-être trouverons-nous un juste équilibre
Seul à l’infortune
Le vent de l’hiver
Laisse à la une
Planer son mystère
Au clair de lune
Laisse-moi mon frère
Bien loin des rancunes
Voir naître la lumière
Comme l’illusion de cette forteresse!
Est au fond signe de faiblesse
Sur mon îlot si haut sans fondation
Tombent ciel, terre et nation!
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8. |
Humour au clavier
07:50
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9. |
Vegvisir
04:38
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Quand les bougies s’éteignent le soir
Que la lune semble crier victoire!
Nulle foi sans le doute ici
Clair-obscur et divine tragédie
Chaque jour une carte s’éteint
Comme toujours où se croisent chemins
Terre mère, je m’avoue perdu!
Seul en mer je ris, fou et vaincu
Une étrange logique, à la façon d’un cycle!
Influence les choses, oriente la Rose!
Si tout ça a un sens, il n’est mien
Car le soleil est sombre ce matin
Et le soir il nous laisse orphelins!
Si le jeu valait bien la chandelle
Ce midi il brillera dans le ciel
Le seul et l’unique qui constelle!
J’interroge les étoiles la nuit
Naît philosophie, pierre de l’esprit
Vérité parfois si mensongère
Le soleil brûle, certes, mais éclaire!
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